Réponse: Pas une bonne idée
C’est vrai, dénoncer un crime publiquement, ça a ses avantages. Ça peut même aider d’autres victimes qui ont vécu une situation semblable.
Mais c’est risqué! Ça peut te nuire si tu décides de porter plainte à la police. Tu risques aussi une poursuite en diffamation, même si ce que tu as dit est vrai.
Réponse: Mesure extrajudiciaire
Eh oui, c’est possible... À la condition que ce ne soit pas un crime grave!
La police peut choisir de lui donner un avertissement ou de l’envoyer vers un organisme de justice réparatrice. Elle peut aussi choisir de ne rien faire. Dans bien des cas, c’est suffisant: l’ado a compris et ne recommencera pas.
L’événement sera tout de même inscrit dans une base de données accessible pendant 2 ans à tous les policiers du Québec.
Réponse: Faux!
Le plus souvent, c’est parce qu’il n’y a pas suffisamment de preuves. C’est dommage, mais ça peut arriver.
Malgré ce refus, tu as droit à de l’aide. N’hésite pas.
Réponse: Vrai
C’est une bonne idée de prendre des photos de tes blessures, même si tu n’es pas certain de porter plainte. Assure-toi qu’on voit ton visage, pour qu’on puisse t’identifier.
Réponse: La personne de ton choix
Tu peux être accompagné d’un membre de ta famille, d’un ami ou d’un intervenant. L’important, c’est que tu aies confiance en cette personne.
Ne sois pas surpris, par contre, si l'enquêteur de police demande à cette personne d’attendre à l’extérieur de la salle pendant que tu lui racontes ce qui t’est arrivé. S'il te fait cette demande, c’est qu’il a une bonne raison. Tu peux lui faire confiance.
Réponse: Faux
Tu as peut-être besoin d’être écouté et d’être cru. La police, c’est peut-être trop pour toi.
Vas-y à ton rythme, sans pression. Il y a des personnes qui sont là pour toi. Appelle-les, ça va te faire du bien de leur parler. L’important, c’est que tu ne gardes pas ça pour toi. 💛
Réponse: Faux
Tu as le droit d’être informé sur plusieurs choses, même si la police n’est pas obligée de tout te dire. Il ne faut quand même pas nuire à l’enquête!
Tu peux savoir entre autres:
Il n’y a pas que la police qui peut t’informer. Tu peux aussi avoir de l’information pendant toutes les étapes du dossier.
Réponse: Faux
C’est interdit par la loi! Personne ne pourra publier ni ton nom ni des informations qui permettraient de t’identifier. P-e-r-s-o-n-n-e !
Et pour le contrevenant, c’est la même chose. Personne ne peut publier son identité. Même pas toi.
Réponse: La police et le tribunal
Tu as le droit d’être protégé. Si tu as peur que le contrevenant communique avec toi ou s’approche de toi, la police ou le tribunal pourrait lui interdire de le faire.
Tu peux en parler à la police ou au procureur aux poursuites criminelles et pénales qui s’occupe du dossier.
Réponse: C’est un crime
C’est une menace. Et quand la menace est prise au sérieux, c’est un crime.
Des paroles en l’air? Ça reste des menaces, même si la personne qui a dit ça (ou qui l’a écrit) n’avait pas l’intention de passer à l’action.
Réponse: C’est un crime
Utiliser la force contre une personne sans son accord, c’est un crime qui s’appelle « voie de fait ».
Et pas besoin que ce soit une force herculéenne. Parfois, se faire cracher au visage ou se faire serrer le poignet peut être considéré comme un crime.
Réponse: 12 ans
Un ado peut être accusé d’un crime à partir de l’âge de 12 ans.
Si c’est un enfant plus jeune qui t’a fait du mal, tu peux quand même dénoncer ce qu’il t’a fait. Tu peux en parler à un intervenant de ton école, à tes parents ou même à la police.
Une médiation, c’est une discussion entre le contrevenant et la victime. Cette rencontre, qui est en fait une discussion, leur permet de s’exprimer et d’avoir des réponses à leurs questions.
La médiation est une mesure de réparation. Ça permet au contrevenant, mais aussi à la victime, de s’impliquer et de prendre le contrôle sur la situation qui les concerne.
C’est un organisme qui, entre autres, accompagne les contrevenants, les victimes, leurs parents et même la collectivité dans le processus de réparation.
Si tu es impliqué dans une mesure de réparation, un intervenant d’Équijustice ou d’un organisme membre de l’ASSOJAQ va communiquer avec toi.
On l’appelle aussi « PPCP ». C’est l’avocat qui porte des accusations contre les personnes que l’on soupçonne d’avoir commis un crime. Lors d’un procès, c’est à lui de présenter la preuve pour prouver hors de tout doute raisonnable que l’accusé est coupable.
Quand un ado commet un crime qui n’est pas trop grave, la police peut lui éviter d’aller au tribunal en lui donnant une mesure extrajudiciaire. Elle peut choisir de lui donner un avertissement ou de l’envoyer vers un organisme de justice réparatrice. Elle peut aussi choisir de ne rien faire.
L’événement sera tout de même inscrit dans une base de données accessible pendant 2 ans par tous les policiers du Québec.
Réponse: Non
Tu n’es pas obligé de porter plainte. Tu décides.
C’est normal d’hésiter ou d’avoir de la difficulté à le faire.
Mais dénoncer, ça peut te libérer. Ça peut aussi te garder en sécurité et faire en sorte que l'agresseur ne recommence pas.