Plainte à la police
Porter plainte au service de police
Quiz - Plainte à la police
Quiz - Plainte à la police
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1. Tu es obligé d’appeler la police pour dénoncer le crime que tu as subi.
2. Dénoncer un crime sur les réseaux sociaux, c’est:
3. Quand un ado commet un crime, les policiers peuvent régler le tout rapidement, sans accusations, ni procès. Qu’est-ce qui leur permet de faire ça?
4. Si le policier ne retient pas ma plainte, c’est parce qu’il ne me croit pas.
5. Les photographies que tu as prises de tes blessures peuvent être utilisées comme un élément de preuve.
6. Qui peut t’accompagner lorsque tu vas rencontrer la police pour déposer ta plainte?
7. Si tu veux obtenir de l’aide et de l’accompagnement, il faut d’abord porter plainte.
8. La police ne te dira rien sur l’enquête ni sur ce qui se passe avec la personne qui a commis le crime. C’est confidentiel.
9. Ça se pourrait que les journalistes publient ton nom.
10. Qui peut interdire au contrevenant de communiquer avec toi ?
11. « J’vas t’battre! »
12. Se faire rentrer dans un casier avec force
13. On peut être accusé d’un crime à partir de quel âge?
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Consulte un intervenant qui pourra t’informer et répondre à tes questions. Tu pourras t’exprimer sur ce qui t’inquiète et prendre la meilleure décision.

Enoncée 02

Que ce soit des photos ou des captures d’écran, conserve-les! C’est sûr que ça peut être tentant de les effacer, mais ces photos pourraient vraiment aider la police dans son enquête.

LE CONTACT

Tu peux toujours composer le 911. Si ce n’est pas urgent, tu peux communiquer avec les services policiers de ta région ou de ton quartier. Tu peux aussi te rendre au poste, directement.

LE LIEU

Ça dépend. La rencontre peut avoir lieu directement sur les lieux du crime, chez toi, à l’école ou au poste. Quand la rencontre a lieu au poste, tu peux demander au policier à l’accueil de te diriger vers une salle où tu pourras parler en toute confidentialité.

AVEC QUI

Tu peux y aller accompagné de tes parents, un ami ou d’un adulte en qui tu as confiance. Tu peux même demander que la rencontre ait lieu sans la présence de tes parents. L’important, c’est que tu te sentes à l’aise.

LA DÉCLARATION

Ce document est super important. Tu dois être précis et dire toute la vérité.

LA FIN

À la fin de la rencontre, la police devrait t’informer sur les prochaines étapes. Généralement, elle va aussi te remettre des renseignements sur des mesures d’aide. Si elle ne le fait pas, tu peux lui demander.

APRÈS

Après, ça va dépendre de la situation. C’est possible que la police te contacte à nouveau pour compléter l’enquête. À la fin, la police a ces 3 options:

1. Donner une mesure extrajudiciaire au jeune qui t’a fait du tort.

2. Envoyer le dossier au procureur aux poursuites criminelles et pénales (PPCP). De son côté, le PPCP peut envoyer le dossier au programme de sanctions extrajudiciaires ou déposer des accusations contre le jeune.

3. Fermer le dossier (par manque de preuve, par exemple).

Rencontrer la police, ça peut être stressant. On ne se le cachera pas. Pourtant, la police est là pour t’aider. Et pour qu’elle puisse faire son travail, tu dois lui fournir le plus d’informations possible sur ce qui t’est arrivé.

Que tu sois prêt ou pas à dénoncer le crime, c’est une bonne idée de noter tout ce qui s’est passé.

Voici quelques-unes des questions qui pourraient t’être posées par la police. Réponds-y, ça peut t’aider pour plus tard.

Connais-tu l’adresse précise? Ou est-ce que c’était plutôt par texto ou en ligne (par exemple, un site web, Instagram, Snapchat, TikTok, etc.)?

Si ça s’est déroulé sur une longue période, est-ce que tu te rappelles quand ça a commencé? Est-ce que c’est terminé ou est-ce que ça continue?

Si oui, connais-tu leur nom?

Est-ce qu’il y avait une ou plusieurs personnes? Tu connais leur nom? Sinon, peux-tu les décrire?

Par exemple, as-tu été volé? Frappé? Harcelé? Menacé? Est-ce qu’il y a eu des contacts sexuels? Est-ce que des photos intimes (🍆🍑) de toi ont circulé?
Est-ce que ça t’a causé des blessures physiques?

Ça peut être plusieurs choses, comme des fluides corporels (ex. sang, salive), une bouteille, un outil, des morceaux de vêtements, etc.

Et si tu as eu peur qu’on s’en prenne à ton animal ou à tes choses, c’est pas banal. Ça vaut la peine de le dire à la police.

Par exemple, tu venais de rompre avec la personne, tu t’étais fait intimider souvent par elle, vous vous étiez chicanés avant l’incident, etc.

Il y a peut-être d’autres détails que tu aimerais communiquer. Prends-les en note! Aussi, sauvegarde tous les textos et photos qui sont en lien avec le crime (ça peut être des captures d’écran). Si tu as des blessures physiques, prends-les en photo et assure-toi qu’on puisse voir ton visage.

Trousse médicosociale

Sais-tu ce que c’est ?

Si tu as vécu une agression
sexuelle, ça pourrait t’être utile.

L’aide médicosociale, c’est 3 choses super importantes:

1. DES SOINS DE SANTÉ

Tu as peut-être des blessures à soigner? Tu aimerais savoir si tu es affecté par une infection transmise sexuellement ou par le sang (ITTS)? Si tu es une fille, tu te demandes peut-être si tu es enceinte?

Tu n’as pas à soigner tes blessures seul. L’équipe médicale est là. Tu le vaux. 

2. UN SOUTIEN ÉMOTIF

Tes proches et toi, vous avez sans doute besoin de soutien rapidement. C’est normal, vos besoins sont importants et il faut y répondre. Que ce soit pour assurer ta sécurité, te donner un soutien psychologique ou répondre à tes questions, des gens compétents sont là pour t’aider.

3. UNE TROUSSE MÉDICOLÉGALE

Si l’agression a eu lieu il y a 5 jours ou moins, tu peux faire la trousse médicolégale. Mé-di-co-lé-ga-le, c’est un mot compliqué. En gros, ça veut dire qu’un médecin va faire quelques prélèvements sur ton corps ou tes vêtements (cheveux, poils, sang, sperme, etc.). Ça permet de recueillir de la preuve et peut-être même d’identifier l’agresseur.

L’aide médicosociale s’obtient dans un « centre désigné » 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Pour savoir où est le centre le plus près de chez toi, appelle au 1 888 933-9007.

Tu peux obtenir l’aide médicosociale, même si tu n’as pas été blessé physiquement ou même si tu ne sais plus trop ce qui s’est passé (ex.: ça peut être le cas si tu avais beaucoup bu).

Si tu es âgé de moins de 18 ans, l’équipe médicosociale doit signaler l’agression sexuelle que tu as subie à la DPJ. La police va être informée, elle aussi. C’est pour ton bien, mais aussi pour le bien des autres victimes potentielles. Par contre, personne ne va t’obliger à parler à la police si tu refuses de le faire.

Et si tu as moins de 14 ans, tes parents ou tuteurs devront donner leur accord pour que tu reçoives l’aide médicosociale.

Tu veux connaître les autres étapes?

Voici le processus.

Schéma des étapes
Schéma des étapes

Procès

Procès

Souvent, on appelle « procès » touuutes les procédures qui se déroulent au tribunal. Mais ce n’est pas tout à fait ça. Le procès, c’est l’étape qui permet de savoir si un accusé est coupable ou non.

Au début des procédures, si l’accusé plaide « coupable », ça veut dire qu’il a admis son crime et qu’on n’aura pas besoin de lui faire un procès. Le juge peut lui donner sa peine immédiatement ou plus tard, lors de l’audition sur la détermination de la peine.

Mais s’il plaide « non coupable », il va y avoir un procès. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales va tenter de prouver qu’il est coupable en présentant de la preuve.

Médiation

Médiation

Une médiation, c’est une discussion entre le contrevenant et la victime. Cette rencontre, qui est en fait une discussion, leur permet de s’exprimer et d’avoir des réponses à leurs questions.

La médiation est une mesure de réparation. Ça permet au contrevenant, mais aussi à la victime, de s’impliquer et de prendre le contrôle sur la situation qui les concerne.

Organisme de justice réparatrice

Organisme de justice réparatrice

C’est un organisme qui, entre autres, accompagne les contrevenants, les victimes, leurs parents et même la collectivité dans le processus de réparation.
 
Si tu es impliqué dans une mesure de réparation, un intervenant d’Équijustice ou d’un organisme membre de l’ASSOJAQ va communiquer avec toi.

Organisme qui œuvre en matière de justice réparatrice

Organisme qui œuvre en matière de justice réparatrice

C’est un organisme qui, entre autres, accompagne les contrevenants, les victimes, leurs parents et même la collectivité dans le processus de réparation.

Si tu es impliqué dans une mesure de réparation, un intervenant d’Équijustice ou d’un organisme membre de l’ASSOJAQ va communiquer avec toi.

Diffamation

Diffamation

La diffamation, c’est quand quelqu’un porte atteinte à la réputation d’une autre personne.

Procureur aux poursuites criminelles et pénales

Procureur aux poursuites criminelles et pénales

On l’appelle aussi « PPCP ». C’est l’avocat qui porte des accusations contre les personnes que l’on soupçonne d’avoir commis un crime. Lors d’un procès, c’est à lui de présenter la preuve pour prouver hors de tout doute raisonnable que l’accusé est coupable.

Contrevenant

Contrevenant

On utilise beaucoup ce terme sur ce site. Si on écrivait toujours, « l’adolescent qui a commis le crime », ça ferait de loooongues phrases. Même chose si on écrivait le « contrevenant ou LA contrevenante ». Ce serait, ça aussi, un peu lourd à lire, non? En passant, sur ce site, on parle toujours d’un contrevenant adolescent, c’est-à-dire d’un adolescent âgé de 12 à 17 ans. Pour les contrevenants âgés de 18 ans et plus, plusieurs choses ne se déroulent pas exactement de la même manière que ce qui est décrit ici.

Sanction extrajudiciaire

Sanction extrajudiciaire

Quand un adolescent commet un crime, il pourrait être éligible au programme de sanctions extrajudiciaires. Ça lui permet non seulement d’éviter d’aller au tribunal, mais surtout de réparer son geste par une mesure de réparation.

Mesure extrajudiciaire

Mesure extrajudiciaire

Quand un ado commet un crime qui n’est pas trop grave, la police peut lui éviter d’aller au tribunal en lui donnant une mesure extrajudiciaire. Elle peut choisir de lui donner un avertissement ou de l’envoyer vers un organisme de justice réparatrice. Elle peut aussi choisir de ne rien faire.

L’événement sera tout de même inscrit dans une base de données accessible pendant 2 ans par tous les policiers du Québec.